22 mai 2024
Inondations de fin 2023-début 2024 : Publication du rapport d’inspection sur la résilience des territoires et la gouvernance
Les épisodes de fortes pluies en novembre 2023 et début janvier 2024 ont provoqué des inondations qui ont duré plusieurs semaines dans le Pas-de-Calais, le Nord et la Somme, dépassant nettement par endroit les crues de référence.
Une mission interministérielle IGEDD-IGA-CGAAER a été constituée pour proposer des pistes d’amélioration de la gouvernance et de renforcement de la résilience de ces territoires.
Les travaux de la mission se sont appuyés sur des rencontres et auditions des acteurs du territoire. Son rapport a été publié le 17 mai 2024.
Coordination accrue entre collectivités locales et entre elles et l’Etat, approche globale de l’eau (eaux continentales et marines, gestion de la rareté et de la surabondance de la ressource) et meilleure articulation des politiques d’aménagement avec les politiques de prévention, constituent des leviers incontournables pour construire des stratégies de résilience mieux adaptées par et dans chaque territoire, dans un contexte de changement climatique où ce type d’événement extrême risque de survenir de plus en plus fréquemment.
Retrouvez le rapport de la mission sur ce lien
Parallèlement à cette mission d’appui, le Président de la République a confié à François Decoster, maire de Saint-Omer, une mission d’analyse des pratiques et politiques de prévention et de gestion des crues chez nos voisins européens (Belgique et Pays).
Le rapport, remis le 13 mai 2024 à Christophe Béchu, ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, est disponible via ce lien :
https://www.ville-saint-omer.fr/inondations-rapport-de-la-mission-confiee-francois-decoster
Les commentaires divers au sujet des inondations qui se multiplient, restent évasifs : il s’agirait de phénomènes surprenants et surtout « exceptionnels ».
Disons-le clairement : l’eau libérée dans les mers et océans, par la fonte des glaciers et banquise, se retrouve naturellement vaporisée par le Soleil dopé par la chaleur moyenne plus élevée du globe.
Forcément et logiquement, la vapeur supplémentaire finit par retomber. Comme les cycles en place depuis des millénaires de millénaires sont bousculés, c’est beaucoup moins de neige et de glaces sur les hauteurs mais des torrents de boues dramatiques un peu partout.